On distingue les secteurs formels et non formels dans le système éducatif sénégalais.
L’ÉDUCATION FORMELLE
L’éducation formelle au Sénégal est organisée en quatre niveaux d’enseignement :
• cours d’initiation (CI)
• cours préparatoire (CP)
• cours élémentaire première année (CE1)
• cours élémentaire deuxième année (CE2)
• cours moyen première année (CM1) et
• cours moyen deuxième année (CM2).
Dans la pratique, cette réforme permet surtout de faciliter la mobilité des étudiants en dotant un certain nombre de crédits à chaque enseignement.
Ainsi, l’obtention d’un diplôme universitaire se fait par la validation de ces crédits (en général: 180 crédits pour la Licence, 300 pour le Master et 480 pour le Doctorat) et non plus par les méthodes dites traditionnellement utilisées dans la plupart des facultés des universités au Sénégal (moyenne des notes cumulées).
À chacun de ces niveaux, l’enseignement privé intervient avec de plus en plus d’impact qualitatif et quantitatif même si l’enseignement public demeure l’acteur dominant du secteur de l’éducation au Sénégal.
L’ÉDUCATION NON FORMELLE
Le secteur de l’éducation non formelle comprend l’alphabétisation, les écoles communautaires de base et les écoles dites « du 3ème type ».
L’alphabétisation prend en charge les personnes de plus de 15 ans. Elle est organisée principalement grâce à l’initiative privée par des organisations non gouvernementales (ONG), des organismes de développement et des associations culturelles de base qui reçoivent en principe le soutien du gouvernement et des bailleurs de fonds.
Les écoles communautaires de base sont destinées à prendre en charge les enfants âgés de 9 à 14 ans qui n’ont pas été scolarisés ou qui ont quitté le parcours scolaire formel très tôt. L’ambition des écoles communautaires de base est de donner à ces enfants l’accès à un cycle complet d’éducation de base à dominante pratique, notamment en langues nationales et en français pour une durée de quatre ans.
Sous l’appellation d’écoles « de 3ème type », le gouvernement sénégalais désigne « les autres formes d’écoles hors normes, dont celles de la rue, organisées par des organismes non-formels et non-standardisés et que le système doit s’efforcer d’accompagner à défaut de les capturer. »