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L’éducation au Sénégal

On distingue les secteurs formels et non formels dans le système éducatif sénégalais.

L’ÉDUCATION FORMELLE
L’éducation formelle au Sénégal est organisée en quatre niveaux d’enseignement :

L’éducation préscolaire

L’éducation préscolaire est destinée aux enfants âgés de 3 à 5 ans. Elle est surtout développée dans les villes, avec 72% des établissements localisés à Dakar, Thiès et Ziguinchor. Elle comprend 3 niveaux : la petite section (enfants de 3 ans), la moyenne (enfants de 4 ans) et la grande section (enfants de 5 ans).

L’enseignement élémentaire

L’enseignement élémentaire accueille les enfants de 7 à 12 ans et est organisé pour une durée de six ans. Il se subdivise en :
• cours d’initiation (CI)
• cours préparatoire (CP)
• cours élémentaire première année (CE1)
• cours élémentaire deuxième année (CE2)
• cours moyen première année (CM1) et
• cours moyen deuxième année (CM2).

L’enseignement moyen

L’enseignement moyen est subdivisé entre l’enseignement général et l’enseignement technique. L’enseignement moyen général est dispensé dans les collèges d’enseignement moyens (CEM) dont le cycle dure 4 ans, soit de la 6ème (première année du secondaire dont les années d’étude sont désignées en ordre décroissant comme dans le système français) à la 3ème.

L’enseignement secondaire général

L’enseignement secondaire général comprend 3 années d’études (de la seconde à la terminale) et accueille les sortants de l’enseignement moyen. Il offre deux séries d’études : une série littéraire « L », avec deux options (L1 ou L2) selon les langues étrangères et une série scientifique « S », avec deux options (S1 ou S2) regroupant soit les sciences économiques et expérimentales, soit les mathématiques. Les études sont sanctionnées par le baccalauréat. Quant à l’enseignement technique et la formation professionnelle, ils sont dispensés dans des lycées techniques et des écoles de formation professionnelle.

L’enseignement supérieur

L’enseignement supérieur au Sénégal est organisé suivant la réforme LMD(Licence Master Doctorat). Son objectif principal est, selon la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur, de permettre aux établissements supérieurs d’innover par l’organisation de nouvelles formations et de placer l’étudiant au centre de sa formation.
Dans la pratique, cette réforme permet surtout de faciliter la mobilité des étudiants en dotant un certain nombre de crédits à chaque enseignement.
Ainsi, l’obtention d’un diplôme universitaire se fait par la validation de ces crédits (en général: 180 crédits pour la Licence, 300 pour le Master et 480 pour le Doctorat) et non plus par les méthodes dites traditionnellement utilisées dans la plupart des facultés des universités au Sénégal (moyenne des notes cumulées).

À chacun de ces niveaux, l’enseignement privé intervient avec de plus en plus d’impact qualitatif et quantitatif même si l’enseignement public demeure l’acteur dominant du secteur de l’éducation au Sénégal.

L’ÉDUCATION NON FORMELLE
Le secteur de l’éducation non formelle comprend l’alphabétisation, les écoles communautaires de base et les écoles dites « du 3ème type ».
L’alphabétisation prend en charge les personnes de plus de 15 ans. Elle est organisée principalement grâce à l’initiative privée par des organisations non gouvernementales (ONG), des organismes de développement et des associations culturelles de base qui reçoivent en principe le soutien du gouvernement et des bailleurs de fonds.
Les écoles communautaires de base sont destinées à prendre en charge les enfants âgés de 9 à 14 ans qui n’ont pas été scolarisés ou qui ont quitté le parcours scolaire formel très tôt. L’ambition des écoles communautaires de base est de donner à ces enfants l’accès à un cycle complet d’éducation de base à dominante pratique, notamment en langues nationales et en français pour une durée de quatre ans.
Sous l’appellation d’écoles « de 3ème type », le gouvernement sénégalais désigne « les autres formes d’écoles hors normes, dont celles de la rue, organisées par des organismes non-formels et non-standardisés et que le système doit s’efforcer d’accompagner à défaut de les capturer. »